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29 juin 2011

Transformers 3

Transformers 3 de Michael Bay.

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Troisième et dernier (enfin, on sait que Megan Fox est partie, on sait que LaBeouf arrête la saga pour se concentrer sur d'autres rôles, on sait que Bay ne souhaite pas continuer non plus, pourtant il reste ces rumeurs qui annoncent que Spielberg - actuel producteur - pourrait reprendre la franchise... bof, hein ?) nouvel opus de la trilogie, donc, qui devait en toute logique proposer un combat épique avec de la nouveauté et bien évidemment, un déluge d'effets spéciaux. Ceux qui n'en demandent pas plus seront probablement ravis.
 
Oui, parce qu'au fil des volets, Michel nous a bien fait comprendre que dans Transformers, l'histoire, on s'en branle. Ce troisième opus essaye de changer la donne, Bay s'amuse à ré-ecrire l'histoire, celle de la mission Apollo, de Tchernobyl, de la guerre froide (la bannière étoilée ne prend pas une ride, évidemment), il s'essaye à la métaphore même dans les petits détails, il s'attarde un peu plus sur ses personnages, sur leurs motivations bref, même s'il prend une bonne (et longue) heure pour tout mettre en place, ça manque encore de travail. Au final, l'histoire reste la façade qui structure le combat, rien de plus - on saluera quand même l'essai, pour la forme.

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Outre le fait que certaines idées aurait pu être largement plus exploitées (le film dure quand même 2h et demi, ce n'est donc pas un problème de temps), ce qui est embêtant c'est l'intégration des nouveaux personnages qui est un peu bâclée. Les nouveaux robots apparaissent comme les comédons sur le visage d'un ado, on ne sait pas d'où ils sortent mais ils sont bien là, les acteurs n'ont pas non plus la chance d'avoir une vraie présentation (le caméo de Buzz Aldrin est aussi prestigieux qu'un bol de foutre bulgare, ça valait la peine de l'inviter tiens) et se fondent souvent dans un énorme cliché pas vraiment séduisant (j'offre la palme à Frances McDormand) et c'est sans oublier la remplaçante du renard, venue tout droit des terriers de Victoria's Secret (choisir un mannequin après Fox, c'est tendre le bâton pour se faire battre, mais Bay c'est un rebelle), j'ai nommé Rosie Huntington-Whiteley qui s'immisce dans le film comme si de rien n'était. Ah si, on apprend que Sam s'est fait plaqué et qu'il a rencontré cette nouvelle petite chose pendant sa remise de médaille, voila, on a un peu l'impression d'être pris pour des cons mais c'est pas bien grave, elle est bonne, pas plus talentueuse mais un peu plus "angélique" que sa concurrente, pas besoin d'en savoir plus, c'est Mickael Bay ne l'oubliez pas. 

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Concernant la 3D, c'est rare mais je dois bien admettre qu'elle est plutôt correcte. Non pas qu'elle offre une image exceptionnelle, bien au contraire, toutes les scènes ne méritent pas un traitement 3D, mais elle s'enveloppe dans le film de façon discrète et ne donne de la profondeur qu'aux scènes qui en valent la peine, c'est un bon compromis. Et si ça fonctionne, c'est aussi et surtout parce que le monsieur a enfin prit ses cachetons pour l'hyperactivité (Ô miracle !). Des plans-séquences dans Transformers, qui l'eut cru.  
 
Car il ne faut pas se voiler la face, Transformers est un blockbuster pur et dur, la plupart des spectateurs n'y vont que pour voir de l'action, des belles filles (enfin, au moins une) et des belles caisses - en même temps il n'y a rien d'autre. Partant de ce postulat, on ne peut qu'être satisfait du travail de Bay sur ce troisième volet, la mise en scène et les mouvements de caméra sont plus fluides, les plans sont plus agréables, un peu plus lents, sans oublier les cascades, les effets spéciaux etc, à l'instar des deux premiers volets, Bay arrive cette fois à trouver une niveau convenable dans son rôle de chef d'orchestre et va jusqu'à toucher à l'audace, comme pour cette caméra-fusil, cette scène vertigineuse ou la caméra poursuit les soldats en wingsuit (scène qui aurait mérité d'être plus longue, quitte à casser le rythme), tout comme ces quelques séquences épiques, de l'autoroute jusqu'à l'immeuble qui se casse la gueule. Mais ne vous emballez pas, Bay est toujours partisan de la démesure, l'interminable scène finale en est le parfait exemple - scène qui ridiculise au passage le récent et bouseux World Invasion: Battle Los Angeles. Et n'oublions pas que Mickael Bay est également un grand comique, pas toujours de son plein gré d'ailleurs, donc, comme tout blockbuster qui se respecte, l'humour sera au rendez-vous (on pourra regretter les parents de Sam qui semblaient frais dans les premiers volets et qui sont beaucoup moins drôles ici).

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En bref, Transformers 3 est un film qui devrait plaire aux amateurs de fin du monde, de destruction de toute sorte, de cascades, d'explosions etc à condition d'avoir une nuque un peu musclée, car ce troisième volet est long, trop long à vrai dire. Pour le reste, Transformers n'a jamais brillé par son scénario, pas beaucoup plus que par ses acteurs, on prendra donc le film au second degré pour pouvoir l'apprécier. Ou pas.

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