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Coffee & Cigarettes.
22 septembre 2010

Resident Evil: Afterlife

 

Resident Evil 4 de Paul W.S. Anderson.

resident_evil_afterlife_poster

 

Je vais pas faire comme si c'était pas prévisible, mais oui, c'est une petite bouse.

Autant le dernier volet (qui est aussi mauvais que les deux précédents, mh) avait réussi à se créer une image intéressante avec le désert, les corbeaux et tout ce qui va avec, autant celui là n'a pas l'once d'une personnalité sur la pellicule, si ce n'est un nouvel étalage d'effets spéciaux.

D'ailleurs ce point a largement été vanté pendant la promo, notamment sur la B.A qui promettait du spectaculaire et qui, à l'inverse de certains films qui ont eu droit à la mention 3D après un vulgaire traitement numérique, avait été conçu spécialement pour la 3D (on avait entendu ça pour Avatar, d'ailleurs il semblerait que le matériel utilisé soit le même, et le résultat n'était pas grandiose, Anderson faire mieux que Cameron, ça aurait été drôle). Donc on pouvait espérer tirer quelque chose de ce film, hélas non. Même si l'espace d'une scène (celle vers le début avec le lancer des shuriken face caméra, scène typiquement faite pour une projection 3D, à la base) on a presque espéré que ces petites étoiles viendraient nous découper un morceau d'artère, au final elles n'iront pas plus loin que l'écran (encore une fois merci à la pub Oasis qui ridiculise tout film pseudo-3D avant la séance).

Concernant l'action, oui parce qu'au final c'est un film d'action et non un film d'horreur, c'est encore un échec. Forcément, mettre des ralentis toutes les 3 secondes, c'est un poil abusif pour mettre du rythme, sans compter que ces fameuses scènes de combat sont réalisées à la sauce série B et... et que ça n'a aucune intensité. On se fait chier en fait.

Alors même si les effets spéciaux, cette folle 3D et les scènes d'action tabassent autant qu'un coup de verge chinoise dans la nuque, l'autre problème vient du fait qu'il n'y a rien de novateur. En tant qu'ersatz féminin de Matrix, il en reprend les scènes, les cascades, voire même le "clonage" des Alice à la manière de l'agent Smith (oui c'est la suite du 3, donc c'est pas sa faute, mais quand même), le principe du "bullet-time" et j'en passe. Et on nous gratifie en bonus d'une espèce de Terminator, plus d'autres plagiats, évidemment.

L'image quand à elle se veut apocalyptique, mais regardez The Road, ou même un film d'Emmerich (soyons fous) et vous verrez qu'on peu faire beaucoup mieux. Les cinéastes devraient comprendre que la ""3D"" ne peut pas améliorer un film qui est mauvais à la base. Et ils devraient comprendre aussi que mettre une 3D sur un film avec une image assez sombre est quelque chose d'assez débile, mais bref.

On peut se dire que l'histoire amènera un peu de cacahuètes dans tout ça, mais non, le scénario est le même depuis le début de la série donc c'est pas comme si il y avait du suspens. Alors [spoiler de basse qualité] Alice semble perdre ces pouvoirs dans ce film... là je doute un peu, est-ce que c'était un clone ou la vraie Alice ? Non parce que outre le fait qu'on voit pas trop la différence avec/sans jusqu'à la fin du film, survivre d'un choc frontal en avion, c'est chaud. Sinon, la première demi-heure du film est parfaitement inutile, quoique le plan de la "J-pop girl" en slo-mo sous la pluie au début du film est plutôt frais, m'enfin 10 secondes de ralenti sous la pluie, c'est pas un gros mérite.

Pour les acteurs, interprétation zéro mais on va les prendre en pitié vu les dialogues qu'ils sont obligés de prononcer, du grand art. Un lol pour Wentworth Miller, alias M.Prison Break qui fait sa première apparition... dans une prison et qui ose dire "je peux vous faire sortir d'ici".

Même constat pour M'dame Jovovich, merci de me faire payer pour voir des daubes.

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