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Coffee & Cigarettes.
12 avril 2011

Numéro Quatre

Numéro Quatre de D.J Caruso.

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Numéro Quatre a quelques fois été annoncé comme le prochain Twilight (ce qui n’est pas une très bonne pub, n’est-ce pas), et… on peut dire qu’on s’en rapproche.

Vous connaissez Superman ? Roswell ? Buffy et compagnie ? Alors vous connaissez Numéro Quatre, un teen-movie tout à fait banal qui va peu à peu ajouter à sa trame adolescente une touche de fantastique, de surnaturel. Malheureusement, le mélange des deux thèmes est mal structuré et mal rythmé ; le film est (très) long à démarrer et la seule véritable scène d’action sera la séquence finale, le reste de la pellicule servira à mettre en place l’histoire et ses personnages - d’une façon plutôt légère d’ailleurs, on ne comprend pas réellement le pourquoi du comment – ponctuée à l’occasion de quelques coups de poing, de scènes et de retournements de situation (le mot est un peu fort) complètement absurdes, et d’une histoire d’amour inutile au romantisme… Twilightien.

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Pourtant, on voit à travers l’image que Caruso essaye de créer une mise en scène qui soit réaliste, afin que le moment ou notre cher ami découvre ses pouvoirs soit suffisamment fort et crédible. Problème, tout est beaucoup trop « scolaire » dans la construction, trop confus dans le développement et trop stéréotypé pour qu’un quelconque réalisme puisse opérer ; parce que si Twilight regorgeait de personnages risibles et clichés, Numéro Quatre devient un solide concurrent ; de John Smith (Numéro Quatre, donc), jeune éphèbe solitaire et blondinet qui tombe amoureux de LA fille qui, évidemment, n’est pas comme les autres, jusqu’au matheux qui croit aux extra-terrestres en passant par le footeux accompagné de ses disciples jouant à « qui a la plus grosse », sans oublier les méchants à la gueule déformée qu’on croirait tout droit sortis d’un épisode de Dark Angel avec leurs flingues laser à la Star Wars ou les monstres qu’on pourrait retrouver dans un volet de Resident Evil, c’est déjà beaucoup. Si on ajoute les lignes de dialogues relativement bas de gamme, aucun spectateur normalement constitué ne voudra s’accrocher à l’histoire.

Et puis il faut avouer que les pouvoirs de ce Numéro Quatre n’ont rien de bien extra-ordinaire… un surfeur avec des lampes torches greffées sur les mains ? On aurait pu en rester au doigt-torche d’E.T.

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En résumé, Numéro Quatre est un film sans originalité, sans créativité, sans saveur, porté par un acteur sans charisme mais avec une mâchoire à croquer des parpaings, par une douce et jolie blonde qui ne sert à rien, par une deuxième blonde sexy-girl-badass qui casse des portes et fait exposer des maisons au ralenti, d’un hitman vieillissant qui peut supprimer des photos d’internet avec un logiciel de reconnaissance faciale mais pas supprimer une vidéo sur le site amateur d’un geek grassouillet, un film ou l’on sent la patte de Michael Bay mais ou l’on préfère oublier celle de Spielberg, bref, un film purement destiné aux ados se plaisent à voir des films qui n’ont pas matière à exister.

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