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Coffee & Cigarettes.
16 octobre 2010

The Social Network

 

The social network de David Fincher.

The_Social_Network

 

La B.A était clairement à chier, ça suintait le banal, le réchauffé et on (je) avait du mal à trouver une once de Fincher là-dedans, et finalement c'est pas si mauvais. Il faut dire que les premières notes des Whites Stripes amenant la scène d'intro, ce dialogue, cette photo, c'est grand.

Le film n'est pas aussi fort, aussi créatif que ce qu'à pu faire Fincher auparavent, du moins dans la forme, et ça se remarque assez vite, pourtant le fait qu'il se déroule quasi continuellement sous une certaine retenue donne une atmosphère assez géniale. 

Il ne raconte pas la création, la vie de Facebook mais plutôt celle de son auteur (ou du moins son auteur virtuel, le vrai Zuckerberg ayant affirmé que ce personnage n'était pas vraiment le sien, fiction quand tu nous tiens), sa fausse ascension, sa complexité, sa capacité à "changer le monde" sans pouvoir changer le sien, sa solitude et évidemment la créativité qui découle de tout ça, tout en restant omniscient grâce au point de vue des autres personnages qui apportent chacun leur part du gâteau, en utilisant une double, voire triple structure tout le long du film sans que ce soit confus ou incompréhensible, en utilisant les stéréotypes avec intelligence, en mélangeant l'humain, le droit, la technologie et j'en passe, c'est quand même bien plus travaillé qu'on peut le croire au premier coup d'oeil.Il faut dire que tout ce qui est assez sombre, le rejet, la solitude etc sont des thèmes que Fincher maîtrise plutôt bien, mh.

La réalisation est excellente, évidemment, aidée par la superbe photo de Jeff Cronenweth qui était notamment là pour Fight Club (les deux réunis, c'est quand même du très lourd, merde), la mise en scène est parfaite, quoique très classique pour du Fincher, mais suffisamment fluide et bien contrôlée pour que le film soit fort quand il le faut, cool quand il ne le faut pas, et jamais soporifique, notamment grâce au scénario qui, mine de rien, est aussi soutenu que le script et ses lignes de dialogues, répliques dantesques et autres petits coups d'humour cachés qu'il nous offre.

On retrouve même Kevin Spacey en exé ainsi que Trent Reznor de NIN avec Atticus Ross pour la bande son, autant dire qu'on a vu pire comme casting.

Sans oublier les acteurs, Jesse Eisenberg dans le rôle principal et Andrew Garfield qui sont tout les deux géniaux, et même, MÊME Justin Timberlake n'est pas mauvais, c'est dire.

Donc en bref, je m'attendais à pire, mais je suis pas déçu. Je me risquerais pas à dire que c'est le meilleur film de Fincher, comme certains l'ont dit, mais c'est bien du Fincher, c'est déjà un gage de qualité.

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