30 minutes maximum, Echange Standard, 11:11:11

C'est promotion aujourd'hui, je suis là pour vous faire économiser de l'argent, histoire que vous n'alliez pas voir des films qui ne rentabilisent pas le prix d'une place alors allons-y gaiement. Petit point sur trois films qui sortiront bientôt et qui... oui je sais, on peut se demander ce que vient foutre une comédie comme Echange Standard en plein milieu, mais il en faut pour tout le monde.

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Commençons avec 30 minutes maximum de Ruben Fleischer.

Après avoir réussi à faire de Bienvenue à Zombieland une nouvelle référence en matière de comédie/parodie, au même titre qu'un Shawn of The Dead, Ruben Fleischer tente de réintérer l'exploit avec son dernier film. Malheureusement ce dernier est bien moins audacieux que son prédécesseur.

Après le bide de Jewish Connection, visiblement trop "indé" pour nos grands-écrans, Jesse Eisenberg, star de The Social Network revient aux côtés de Fleischer, deux ans après Zombieland pour tenter d'apporter une plue-value au film. Il faut admettre que ça marche plutôt bien, le film est totalement absurde dans la forme, avec une certaine dose de fun et des références à la pelle qui réussi presque à rendre crédible les blagues salaces et répétitives qu'on retrouve habituellement dans les comédies canadiennes. Malheureusement, le manque d'audace vient autant de l'histoire que de la réalisation. Malgré sa courte durée, le film arrive à trainer un peu la patte, et même si ça passe simplement parce que le rythme global est un peu mou du gland, le film aurait sans aucun doute gagné en épique avec un scénario plus fourni. Et il aurait gagné en impact si on avait retrouvé la richesse visuelle de Bienvenue à Zombieland, parce que 30 minutes maximum est très simpliste dans sa réalisation, autant que dans sa mise en scène, c'est plutôt dommage.

Côté casting, on retrouve deux duos bien accordés, celui de Jesse Eisenberg/Aziz Ansari et Danny McBride/Nick Swardson qui offrent quelques séquences relativement géniales, et qui donnent à ce film le côté un peu idiot qui réussi bien aux comédies américaines.

En bref, 30 minutes maximum n'est pas le film de l'année, loin de là (je pense même que la distribution du film en France ne sera pas énorme), mais il reste une bonne comédie, aussi fraiche que la bière qui doit l'accompagner.

Sortie prévue le 28 Décembre.

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Continuons avec Échange standard de David Dobkin.

Une comédie qui ressemble aux trois milles autres du même genre qui sortent chaque année et qui s'attardent encore et encore sur le mariage, le célibat, les relations de couple etc. Cela dit, Échange standard gagne quelques points par rapport aux autres. Déjà parce que Jason Bateman est un acteur génial, Ryan Reynolds un peu moins mais on l'oubliera parce que la paire d'yeux d'Olivia Wilde n'a pas de prix, et même si l'humour sombre souvent dans le salace et dans le gag réchauffé, j'ai esquissé quelques bons rires gras pendant le visionnage, ce qui est plutôt rare... cela dit, après ce film et le dernier Johnny English je me suis rappellé que je pouvais littéralement pleurer de rire avec un simple fauteuil, alors je ne suis peut-être pas une référence. D;

En bref, c'est du réchauffé, mieux vaut garder votre argent pour un autre film.

Sortie prévue le 28 décembre (en salle ou en direct2dvd, je n'sais pas).

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Et je termine avec un petit peu d'horreur/épouvante (enfin...) avec ce 11:11:11, le dernier film en date de Darren Lynn Bousman, réalisateur des Saw II, III et IV, qui devrait sortir en France... on sait pas quand, mais maintenant qu'on sait tous qu'il ne s'est rien passé le 11 novembre 2011, ce serait un gros fail de programmer une date. Et un double fail puisque le film ne mérite qu'une sortie en dvd dans la catégorie série B.

11:11:11 est un patchwork de tout ce qui se fait en terme de malédiction et de démons depuis des années, le film n'invente absolument rien, il se contente de tout mettre dans le même panier, et de nous offrir ça sur un plateau aussi nutritif qu'un repas chez Air Transat. Cela dit, ce n'est pas une grosse surprise puisque Bouse-man nous le fait clairement comprendre dès les premières minutes. Passons la scène de l'accident au début du film, joli plan-séquence mais accident totalement incohérent et quelques minutes plus tard on obtient une scène totalement absurde qui est la parfaite incarnation du sur-exploitage de clichés. Joseph Crone, notre ersatz de Goerges Clooney qui tient le rôle principal se retrouve dans un hôpital et entâme une scène en travelling dans l'un des couloirs et là, c'est le drame; pendant que la bande-son nous offre une musique démoniaque on aperç... on voit clairement une tête de boeuf (un démon avec des grandes cornes si vous préférez) au travers d'une vitre de la salle 111; retour arrière, le démon disparait et s'en vient une vieille dame au visage déchiquetée sortie de nulle part qui visiblement sait ce qui va arriver et prévient gentiment notre ami du malheur qu'il porte blablabla. Voila, au bout de dix minutes de film Bousman nous fait comprendre qu'il va enchaîner les clichés avec autant de subtilité qu'une pute dans une église qui se curerait le nez avec un crucifix rouillé. À partir de là, on est bon pour se taper du poltergeist, du démon en veux-tu en voilà, des dialogues et situations totalement risibles et des acteurs pas très bon. Ce qui est plutôt dommage puisque la clôture n'est pas si mauvaise, tout comme cette séquence dans la maison vers la fin du film, des points qui auraient pu être crédibles si le film n'avait pas été une merde magistrale auparavent et si l'histoire n'était pas aussi bordélique.

En bref, ratage complet et un film a éviter. Un de plus !