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Coffee & Cigarettes.
4 janvier 2010

Avatar

 

Avatar, de Cameron.

Avatar

 

J'étais pas franchement attiré par la BA, et c'est pas un genre de film qui m'attire beaucoup, mais à force d'en entendre du bien, il fallait que j'aille le voir. C'est donc avec l'odeur des cacahuètes grillées de mon voisin, l'écran de son portable qui m'illumine la gueule et après lui avoir collé mon poing dans les dents que je met mes petites lunettes pour voir le film en 3D. Premier film en 3D de ma chienne de vie et je remarque que les lunettes assombrissent vachement l'écran, c'est pas terrible puisque en les ôtant, on remarque que les couleurs sont bien plus vives et que ça envoie quand même du pâté. Écran qui, même si déjà de bonne taille, aurait mérité d'être plus grand, parce que les coupures sur les bords, ça gâche un peu.

Bref, sur le plan visuel, et c'est sans aucun doute le point fort du film, l'image est étonnamment fluide, les décors sont beaux, la modélisation des Avatars est bluffante, autant au niveau des expressions du visage que des mouvements, au point d'avoir franchement du mal à savoir si c'était seulement du maquillage ou bien un amas de pixels. D'ailleurs, le choix de couleur pour la peau est bien trouvé, ça parait presque naturel. Les scènes de vol avec les petites bêtes que j'ai perdu le nom sont fun aussi, en fait, tout est beau. Le combat final aussi est dantesque, mélanger de vrais humains, en intégrer d'autres dans les robots, en plus des Navis et des autres créatures tout ça sous des rafales de tirs et d'explosions dans une jungle numérique... c'est (pratiquement ?) du jamais vu.

Cameron n'y va pas à la légère en fait, en plus de créer des personnages, il crée également l'univers qui va avec, jusqu'à inventer une nouvelle nature, de nouvelles espèces animales toutes taille confondue etc, bref, tout est imaginaire, mais réaliste.

Côté scénario, on peut le reprocher, ou pas, mais c'est classique, très classique. Le film à beau être travaillé dans la création de "l'univers Avatar", la trame du film reste à la hauteur d'un Disney. Pas un gros point faible non plus, la narration puise dans bon nombres de références et donne à l'ensemble un résultat assez crédible.

Côté personnages, Jack Sully endosse un joli rôle en restant assez simpliste, assez humain. Il découvre Pandora et le fonctionnement de la tribu Navis comme un gosse dans un magasin de jouets. Comme dans la plupart des films de Cameron, les femmes ont un rôle fort au sein du film, que ce soit avec Sigourney Weaver, un mélange de Ripley d'Alien et de Brigman dans Abyss qu'avec Zoe Saldana qui incarne probablement l'archétype Cameronnien et qui transforme un tas de pixels en une chouette guerrière.

Bref, Cameron nous livre un métrage qui donnera un bon paquet de fils à retordre aux autres Peter Jackson, Spielberg, Lucas & Cie et renverra les Minimoys ronger des graines de maïs imbibés d'OGM.

Ça reste un film classique dans la forme, mais beau, presque fascinant, et même si ce n'est pas mon genre de film, je dois avouer que je le conseille simplement pour pouvoir dire: "Je l'ai vu".

Ah si, le point négatif de la séance fut le prix de la place, à 12€50, ça pique un peu.

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