Alien Armageddon

29 avril 2012

Alien Armageddon de Neil Johnson.

Alien_Armageddon

Ça puait le téléfilm à des kilomètres... mais j'ai vu le dvd à Carrefour placardé sur le présentoir des nouveautés, et vu qu'il ne faut pas trop se foutre de la gueule des gens c'est quand même bien de prévenir un peu avant que certains fassent l'erreur d'acheter cette... chose.

Alien Armageddon c'est déjà une tagline originale, "la bataille pour Los Angeles a commencé", rien à voir avec World Invasion: Battle L.A évidemment, c'est un titre qui pompe à outrance (alien + armageddon, ça fait très série B mais c'est pas grave, ça fait vendre), c'est une affiche qui ne ressemble pas du tout à celle de Cowboys & Aliens, et c'est surtout une bonne galette remplie de trucs plus honteux et soporifiques les uns que les autres.

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Des acteurs recrutés au rayon charcuterie de Netto avec des faciès tellement improbables qu'on pense qu'ils s'appellent tous Bruno ou Bérangère dans la vraie vie, des effets spéciaux à la hauteur de ces reportages des années 90 sur les ovnis avec des giclées de sang numérique, des explosions transparentes et tout ce qui va avec, sans oublier l'éclairage, la photo ou encore cette réalisation désastreuse... tout est laid. Presque aussi laid que ce huit-clos interminable qui se veut gore mais qui sombre dans le mauvais goût... et dans le dégueulasse, surtout. Le scénario est tout aussi pompé sur des dizaines d'autres films, avec des aliens impérialistes qui reviennent faire un tour sur terre pour nous utiliser comme cobayes blabla. C'est, en gros, le pitch de la série V (pas de référence à la nouvelle version honteuse sortie il y a quelques années) pour ceux qui s'en souviennent. Scénario convenu qui peut toujours porter un film s'il est bien mené, certes, mais ici ce n'est pas le cas, la mise en scène est tellement léthargique qu'on s'emmerde copieusement du début à la fin sans le moindre problème en se désolant de la débilité des lignes de dialogues. Et comme si le film ne se suffisait pas à lui-même, la vieille musique de film érotique qui se lance au générique, c'est bonus.