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Coffee & Cigarettes.
27 juin 2012

Safe / L'âge de glace 4

Safe de Boaz Yakin.

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Je sais ce que vous vous dites, un film avec Jason Statham, ça va encore être des histoires à l'eau de rose et des chaudes larmes qui tombent sur du parquet ciré, eh bien vous avez raison !

Non je plaisante.

Depuis ses débuts avec Guy Ritchie le grand gaillard passe sa vie à foutre des coups de lattes dans tout ce qui bouge (et même ce qui ne bouge pas), mais étant donné qu'il n'a pas une tronche à jouer dans un Woody Allen, je suppose qu'on est pas prêts de le voir endosser un rôle un peu plus profond - c'est certainement pour ça qu'il se retrouve au casting d'un Expendables. Quoiqu'il en soit, Jason relève une nouvelle fois les manches pour ce Safe, film écrit et réalisé par Boaz Yakin (filmographie en dent de scie qui tangue globalement vers le bas) et produit par Lawrence Bender (producteur des Tarantino... et de Dirty Dancing 2).

 

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Pour ce qui est du scénario, prenez les lignes du thriller habituel avec son lot de flics corrompus, des Yakusas et une mafia russe, ajoutez-y une petite fille surdouée (asiatique, évidemment), de l'argent à foison, allez vous prommener un peu du côté de Chinatown et finissez la boucle en mettant un personnage principal qui sera... tiens, vendeur de tissu à Mondial Moquette, c'est bien ça non ? Non, il faut quelque chose de plus true... ex-flic peut-être ? Ou bien ex-boxeur ? Aller, les deux, le mieux sera encore de tuer sa femme, ça fait toujours son petit effet. Hop, Safe est né.
Précisons une petite chose, on ne sait pas vraiment pourquoi on nous congratule d'images de Statham en boxeur au début du film puisque c'est une information qui ne nous sert à rien, le fait qu'il soit ex-flic ne change rien à l'histoire non plus, il aurait pu vendre des beignets ç'aurait été la même chose, et le meurtre de sa femme n'est qu'une modeste virgule narrative qui permet à notre héros de vouloir se suicider - notons qu'il ne se suicide pas, une petite fille lui sauve la vie en faisant rien, il lui en faut peu. On se retrouve donc avec l'histoire d'un mec qui décide de protéger une petite fille en danger comme un homme lambda déciderait d'acheter un croissant le samedi matin, et qui devra affronter des gangs, divers policiers et pourquoi pas jouer avec un peu d'argent. Ajoutons le lot de poursuites en voitures, de gunfights, de combats et on obtient un métrage qui ne surprend jamais grâce à sa non-originalité  et qui se contente d'être un simple film d'action.

 

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Safe n'a donc pas grand chose à sauver côté scénario, même rien du tout, pourtant d'un point de vue technique le film n'est pas foncièrement mauvais. Le montage est plutôt bien rythmé (l'exercice de montage alterné en début de film est d'ailleurs plutôt réussi), la réalisation nous offre quelques jolis plans-séquence et des scènes d'action tout à fait potables, voire même une réplique savoureuse lors des dernières minutes. On peut également apprécier le fait que certains doublages n'ont pas été fait pour garder un peu de crédibilité (notamment les dialogues côté asiatique qui sont simplement sous-titrés) et... c'est tout.

Bref, Safe est un de ces films qui prendra la poussière d'ici peu sur le meuble des action-movies sans intérêt. Un aspect technique pas mauvais, sans pour autant être exceptionnel, qui aurait certainement eu plus d'impact s'il ne s'était pas accompagné d'un scénario aussi intéressant qu'un spectacle de tortues bulgares.

 

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L'âge de glace 4 de Steve Martino et Michael Thurmeier.

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Eh oui, les petits animaux sont de retour. Après la promo du film - notamment cet hommage à The Artist diffusé par la 20th Century Fox nommé The Scratist, petite bande-annonce qui a visiblement plu a beaucoup de monde alors que ce ne sont que des plans tirés de la saga qu'on a foutu en noir et blanc sous une musique old-school qui ne s'accorde pas du tout aux images (quoique c'est toujours plus fin que The Fartist vous m'direz) - le long-métrage est enfin arrivé sur nos écrans.

On retrouve notre galerie de personnages habituelle, Scrat, Sid, Manny et Diego, accompagnés de Pêche, la petite dernière de la famille et de nouveaux personnages, comme Mémé, la grand-mère de Sid, une bande de pirates et une armée de... castors, j'imagine. Alors que le troisième volet était un peu décevant, le numéro quatre (non, pas celui qui a des lampes-torche dans les mains) relève le niveau pour revenir sur le devant de la scène. L'humour est là, le contexte se rapproche du monde de l'adolescence, notamment de la relation père-fille (sans trop s'y attarder non plus), tout en gardant une part de légèreté dans son propos et quelques ingrédients écolos habituels qui feront plaisir à Eva Joly. Sans oublier un superbe travail d'animation ou la technique s'accorde avec les quelques références cinématographiques et littéraires pour donner un certain cachet au film, à la manière d'un Pixar.

 

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Bref, pas grand chose à dire de plus, c'est drôle, agréable à regarder, divertissant pour les jeunes et les vieux (moins pour les morts et les animaux domestiques), le contrat est rempli.

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